Droit au répit : un dispositif en faveur des aidants familiaux

Parmi les aides qui financent les vacances des personnes handicapées, certaines s'adressent aux aidants familiaux. C'est notamment le cas des dispositifs qui soutiennent le droit au répit. Il faut dire qu’être aidant d'un proche âgé ou en situation de handicap peut être épuisant. Pour préserver leur santé, ceux-ci ont donc la possibilité de prendre des congés. C'est là qu'interviennent les aides mises en place par la loi. Zoom sur le droit au répit et ce qu'il implique.

 

Le droit au répit : définition et principes selon la loi

Prendre soin d'une personne âgée ou en situation de handicap peut épuiser la santé. En effet, maintenir l'autonomie à domicile d'un proche passe par de nombreuses tâches. Pourtant, jusqu'à récemment, les aidants familiaux n'avaient pas la possibilité de se reposer. Heureusement, la loi du 28 décembre 2015, sur les conséquences du vieillissement de la société, a instauré le droit au répit.

Pour faire simple, le droit au répit permet aux aidants familiaux de prendre des vacances. C’est une solution d'accompagnement d'autant plus importante qu’ils sont nombreux à connaître le surmenage ou la dépression. Cette responsabilité peut effectivement entraîner une profonde solitude. Avec le droit au répit, ils peuvent donc se reposer et avoir une alternative pour être remplacés.

 

Une aide financière annuelle grâce à la mise en place du droit au répit

Le droit au répit accorde le versement d'une allocation annuelle. Son montant est limité à 509,76 euros par personne aidée. Grâce à cette aide, un aidant familial peut financer une solution de remplacement temporaire.

 

Un accueil de jour grâce à l’allocation du droit au répit

Pour une demi-journée ou plusieurs jours par semaine, un aidant familial peut choisir un accueil de jour pour le proche aidé. Dans ces établissements encadrés, la personne handicapée ou âgée peut pratiquer des activités. Ces dernières sont évidemment adaptées à son degré d'autonomie. Grâce aux 509,76 euros de l'allocation, 15 journées peuvent être financées.

 

Un hébergement temporaire pour la personne aidée

Avec l'allocation du droit au répit, les aidants familiaux peuvent aussi opter pour un hébergement temporaire. Celui-ci se situe bien entendu dans des établissements spécialisés. Pour une personne âgée, il peut par exemple s'agir d'un EHPAD. De même, pour une personne handicapée, un centre de vacances est possible. Dans tous les cas, la durée de cette mesure est limitée à 90 jours par an.

 

Un accueil familial dans une famille agréée par le conseil départemental

L'accueil familial est une mesure plébiscitée par les aidants familiaux. Il s'agit en effet de confier la personne âgée ou en situation de handicap à une famille. Cette dernière a pour mission d’assurer le relais pendant les congés de l'aidant. L’allocation permet de financer une semaine de cette solution. Notons que ce dispositif répond à un encadrement très strict. Par exemple, la famille d'accueil doit être agréée par le conseil départemental.

 

Une aide à domicile pendant les vacances du proche aidant

Lors des congés de l’aidant, il semble complexe de ne pas perturber le quotidien de la personne âgée ou en situation de handicap. Pourtant, l'aide à domicile peut assurer un remplacement serein et bienveillant. Grâce au soutien financier du droit au répit, il est possible de bénéficier de 25 heures (environ) d'intervention. Tout dépend des tarifs pratiqués par les professionnels contactés. L'avantage de cette solution est qu'elle s'adapte aussi bien au repos temporaire qu’aux congés plus longs.

 

Les conditions pour bénéficier du droit au répit

Afin de pouvoir bénéficier du droit au répit, une personne âgée aidée doit être bénéficiaire de l’APA (allocation personnalisée d'autonomie). Pour une personne en situation de handicap, celle-ci doit percevoir la PCH. De même, cette dernière doit avoir atteint le plafond de l'aide correspondante. Enfin, elle ne peut remplacer son aidant familial par une personne de sa famille.

En ce qui concerne le proche aidant, celui-ci doit aussi remplir certaines conditions. Pour commencer, il doit respecter un lien avec la personne concernée. Celui-ci peut donc être :

  • le conjoint ;
  • le partenaire ;
  • le concubin ;
  • le parent (ascendant ou descendant) ;
  • un voisin ou un ami avéré.

Il doit aussi apporter une aide indispensable au quotidien, de manière régulière et non professionnelle.

 

Les démarches pour bénéficier du droit au répit du proche aidant

Afin de bénéficier du droit au répit, l’aidant d'une personne en situation de handicap doit s'adresser à la MDPH. En effet, la maison départementale pour les personnes handicapées connaît chaque solution disponible. C'est aussi à travers elle que les demandes peuvent transiter. La procédure est donc différente de celle en vigueur pour une personne âgée. Ce n'est en effet pas au conseil départemental d'intervenir (sauf éventuellement pour un accueil familial).

 

Pour en savoir plus sur les aides dont peuvent profiter les personnes handicapées pour leurs congés, vous pouvez consulter ces autres pages :

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