Organisation et fonctionnement des séjours adaptés pour personnes handicapées

Différents types de séjours adaptés proposés aux personnes handicapées leur permettent de profiter de vacances 100 % accessibles. Pour de nombreuses personnes à mobilité réduite, c'est la solution idéale pour bénéficier d'un encadrement personnalisé. Il faut dire qu'un départ en vacances peut être contraignant selon le handicap. Que celui-ci soit mental, auditif, visuel ou moteur, une liste de points essentiels est à prendre en compte. Découvrez le fonctionnement des séjours adaptés.

 

Séjours adaptés : une organisation qui répond aux attentes des vacanciers

L'intérêt des séjours adaptés réside dans l'encadrement de l'équipe en charge du projet. En effet, chaque accompagnateur tient compte des attentes et du bien-être des participants. Les membres du personnel doivent généralement répondre à des objectifs de prise en charge. Ceux-ci sont préparés en amont du séjour. Ils englobent le bon déroulement des vacances, mais aussi :

  • le suivi médical des vacanciers ;
  • la gestion administrative et financière ;
  • la coordination de l'ensemble de l'équipe.

Notez que chaque personne en situation de handicap a généralement un accompagnateur référent. Celui-ci assure une prise en charge personnalisée : il aide dans la gestion de la vie quotidienne en vacances, ainsi que pendant toutes les activités.

 

L'encadrement des séjours adaptés au service des participants

Cela va de soi, les structures qui organisent des séjours adaptés respectent un encadrement strict. L'équipe est par exemple présente tout au long des vacances. Son but n'est pas d'imposer les activités et loisirs, mais de trouver un compromis selon les envies de chacun. Chez certains organismes, le programme est même fixé par les participants et les accompagnateurs. Le but d'un séjour adapté est de faire passer les meilleures vacances possibles aux participants.

Bien sûr, l'encadrement s'attarde aussi sur la sécurité de chaque participant. C'est notamment le cas au sein de l'hébergement. Une surveillance accrue des vacanciers ayant le moins d'autonomie est ainsi mise en place. Quoi qu'il arrive, les établissements sont vérifiés par les accompagnateurs avant l'arrivée des personnes handicapées.

 

Des séjours adaptés à l'autonomie des vacanciers

Les séjours adaptés sont organisés en fonction de l'autonomie de la personne handicapée. Pour la plupart des organismes, il existe cinq profils :

  • très bonne autonomie ;
  • bonne autonomie ;
  • moyenne autonomie ;
  • faible autonomie ;
  • grande dépendance.

Supernova se fonde par exemple sur ces différents critères pour proposer les vacances les plus adaptées possibles.

 

Très bonne autonomie : un accompagnement léger de la personne

Les séjours qui s'adressent aux personnes ayant une très bonne autonomie nécessitent un accompagnement léger. En général, la personne peut gérer sa vie quotidienne. Elle sait aussi s'exprimer et participer aux activités en toute sécurité. Bien sûr, le vacancier avec une très bonne autonomie se déplace seul, sans contraintes particulières. Cependant, un intervenant peut rester nécessaire. Ces séjours embarquent généralement deux ou trois accompagnateurs pour tout le groupe.

 

Bonne autonomie : un accompagnement du vacancier modéré et stimulant

Une personne avec une bonne autonomie ne demande qu'un encadrement modéré. Toutefois, elle a besoin d'être stimulée pour les actes de la vie quotidienne. Son comportement est stable, mais un léger suivi reste nécessaire pour sa sécurité. Les gammes de séjours adaptés à ce profil fonctionnent généralement avec un accompagnateur pour trois ou quatre personnes.

 

Moyenne autonomie : un accompagnement soutenu pour le vacancier

Les personnes dotées d'une moyenne autonomie doivent bénéficier d'un accompagnement soutenu. Cela concerne les actes de la vie courante, mais aussi les relations avec les autres. En règle générale, le vacancier concerné a des troubles du comportement. Ce type de séjours adaptés prévoient un accompagnateur pour deux vacanciers.

 

Faible autonomie : un accompagnement en fonction de la mobilité

Le niveau de faible autonomie concerne principalement les personnes en situation de handicap moteur. Celles-ci peuvent par exemple être fatigables, avoir une attitude instable et des problèmes de communication. Dans les cas les plus graves, le vacancier marche avec un appareillage. En outre, il peut avoir des soucis pour communiquer. Ici aussi, un accompagnateur pour deux vacanciers est nécessaire.

 

Grande dépendance : un suivi constant de la personne

Le vacancier en situation de grande dépendance présente un handicap moteur lourd. Il nécessite une surveillance constante, de l'hébergement à la prise des repas. De la même façon, il a besoin d'une aide humaine pour tous les actes de la vie courante. Enfin, un suivi médical est souvent nécessaire pendant toutes les vacances. Ces séjours adaptés prévoient au minimum un accompagnateur par personne.

 

Pour en savoir plus sur les séjours adaptés et les organismes de vacances spécialisés, vous pouvez consulter ces autres pages :

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