Les vacances adaptées pour personne à faible autonomie : un encadrement maximum

Les vacances adaptées selon l'autonomie doivent inclure les personnes faiblement autonomes. Malheureusement, ces séjours restent rares à cause des moyens nécessaires. En effet, ce type de voyage nécessite beaucoup d'accompagnateurs. Plus le groupe accueilli est grand, plus le besoin est important. Il est toutefois possible de trouver une association ou un organisme qui s'engage sur cette formule de vacances. Cependant, il s'agit souvent d'une offre sur mesure.

Mais alors, quelles sont les spécificités des vacances adaptées à la faible autonomie ? Du comportement à la forme physique, en passant par le mode de communication et la fatigabilité, découvrez ce qui caractérise les vacanciers concernés.

Organiser des vacances adaptées à la faible autonomie : quelle prise en charge ?

La faible autonomie est le niveau le plus bas des grilles habituellement utilisées pour l'organisation de séjours adaptés. Il se place juste au-dessus de la grande dépendance et présente des similitudes avec celle-ci.

Faible autonomie et actes de la vie quotidienne : un accompagnement constant

À l'inverse des séjours pour très bonne et bonne autonomie, les vacances adaptées pour faible autonomie ne sont pas répandues. Effectivement, l'accompagnement est constant et exige des moyens humains importants. Dans ce cas de figure, la personne en situation de handicap a besoin d'aide pour les gestes de la vie quotidienne. S'il s'agit le plus souvent d'une surveillance ou d'une stimulation, l'aide peut aussi être effective et constante.

Ces différents actes incluent la toilette, l'habillage et la prise des repas. De même, la gestion de l'argent de poche et des médicaments s'avère généralement problématique. Lors de vacances en groupe, l'organisme ou l'association doit prévoir environ un accompagnateur ou un animateur pour deux vacanciers.

La forme physique du vacancier en situation de faible autonomie

En cas de faible autonomie, le vacancier ne peut suivre qu'un programme d'activités et de loisirs adapté à sa forme physique. S'il est capable de marcher pendant une ou deux heures, les accompagnateurs doivent l'aider devant certains obstacles. Trottoirs, escaliers ou dénivelés sont ainsi susceptibles de lui poser problème.

De manière générale, l'encadrement est soutenu. Bien que le vacancier n'ait pas de handicap moteur en tant que tel, tout déplacement exige la présence d'un membre du personnel de l'organisme. Notez que ce profil correspond aussi bien aux adultes qu'aux enfants faiblement autonomes.

Le comportement et le mode de communication des vacanciers à faible autonomie

Dans la lignée du reste, le comportement et le mode de communication d'une personne faiblement autonome entraînent un encadrement important. Les accompagnateurs doivent en effet compenser le handicap et ses conséquences. Cela concerne entre autres la communication. Cette dernière peut effectivement s'avérer complexe en raison d'un langage inexistant.

Pour le comportement, l'accompagnement reste quasi permanent. Le vacancier n'a pas de problème particulier, mais il ne sait pas toujours s'autogérer. C'est par exemple le cas pour les moments de repos. Notez aussi que son humeur peut être imprévisible. Cependant, elle ne représente aucun réel danger pour le vacancier, le personnel ou les autres personnes du groupe. Les angoisses et autres manifestations de stress sont aussi à surveiller.

Le cas de la fatigabilité pendant les séjours adaptés à la faible autonomie

Les vacances adaptées à la faible autonomie sont aussi dépendantes de la fatigabilité des participants. En effet, l'aptitude physique de l'enfant ou de l'adulte connaît quelques limites. En termes de fatigue, il convient donc de respecter des pauses régulières lors des sorties et activités. Pour un séjour réussi, il est aussi primordial que le groupe soit homogène. Qui dit faible autonomie dit rythme lent.

Pour découvrir les spécificités des autres niveaux d'autonomie, vous lisez ces pages :

• Des vacances adaptées à la très bonne autonomie
• Des vacances adaptées à la bonne autonomie
• Des vacances adaptées à la moyenne autonomie
• Des vacances adaptées à la grande dépendance